La lumière comme matière.
Au-delà de l’éclairement naturel, la lumière du jour et du soleil a le pouvoir de révéler l’architecture, ses formes, ses matériaux, ses profondeurs.
Chaque type de lumière révele des choses bien précises d’un bâtiment.
La lumière franche d’un soleil d’été permettra de distinguer les subtilités volumétriques facilement, de détacher les formes. Les jeux d’ombres alors crées permettront une meilleure compréhension de l’imbrication des volumes.
La lumière rasante de l’aube ou du coucher de soleil révele quant à elle les propriétés physiques des matériaux, comme la rugosité et la brillance, ainsi que les imperfections de mise en oeuvre qui donnent de la profondeur à la matière.
La lumière de contre-jour a aussi ses atouts, elle dessinera le skyline du bâtiment de façon très nette du fait du contraste très fort entre l’architecture et son arrière-plan.
La lumière est un élément qui consolide le couple émotion et réalité. Le bâtiment trouvera toujours une orientation dans un site donné. L’architecture vit à travers la lumière et ses ombres ; les espaces aussi, la lumière dicte les usages.
Elle montre les entrailles d’une construction, ses points de dilatation comme ses points de rétractation, ses profondeurs, et ses hauteurs.
«La maison est une construction de l’ombre lumineuse»
Alberto Campo Baeza.